
Amic t’invite chez lui pour découvrir les zostères ! Amic (Ami en gascon) est le maître des lieux. Ce gentil petit hippocampe sera votre guide. Il sera ravi de vous conter l’histoire de la création du Lac Marin mais aussi tout ce qui à trait à sa faune et sa flore.

Une plante essentielle pour le lac marin
Contrairement aux algues, les zostères sont des plantes aquatiques. Il existe sur la façade Atlantique 2 types de zostères : marine et naine. Dans le lac marin, seule la zostère marine est présente, formant d’importants herbiers sous-marins. Protégées par la loi, elles jouent un rôle écologique majeur : elles servent d’abri à de nombreuses espèces aquatiques, notamment pour la reproduction, et participent à l’oxygénation de l’eau du lac.
Un cycle saisonnier bien défini
Comme les plantes terrestres, les zostères évoluent au rythme des saisons : elles poussent activement au printemps, atteignent leur taille maximale en été, perdent leurs feuilles à l’automne et ralentissent leur activité en hiver. Ce cycle influence la vie de nombreuses espèces marines qui dépendent de ces herbiers pour se nourrir ou se reproduire.
De l’usage humain à la reconnaissance scientifique
À partir du XIXe siècle, les zostères marines ont été utilisées comme engrais, matériau d’emballage, rembourrage ou encore pour la literie. Aujourd’hui, leurs propriétés naturelles intéressent également l’industrie cosmétique, comme en témoigne leur utilisation dans le bassin d’Arcachon. Ce n’est qu’au XXe siècle que leur valeur écologique est reconnue. Elles contribuent à limiter l’érosion des côtes et à maintenir un écosystème marin riche. Fragilisées dans les années 1930 par une maladie, elles sont aujourd’hui strictement protégées.