Amic (Ami en gascon) est le maître des lieux. Ce gentil petit hippocampe sera votre guide. Il sera ravi de vous conter l’histoire de la création du Lac Marin mais aussi tout ce qui à trait à sa faune et sa flore. Viens en apprendre un peu plus sur le chêne liège avec Amic !
Un arbre typique du Sud
Le chêne-liège (Quercus suber) est présent en France principalement dans le bassin méditerranéen et le Sud-Ouest. C’est un arbre au feuillage persistant, capable de vivre entre 150 et 200 ans, parfois jusqu’à 800 ans. S’il peut atteindre exceptionnellement 43 mètres de haut, sa taille moyenne varie entre 12 et 15 mètres. Son tronc peut mesurer jusqu’à un mètre de diamètre. Très résistant, il apprécie les fortes chaleurs, les sols secs, et redoute l’excès d’eau.
Une écorce précieuse et protectrice
L’écorce du chêne-liège est composée de cellules mortes : c’est le liège. Elle protège les parties vivantes de l’arbre contre les agressions extérieures, y compris le feu. Cette écorce épaisse résiste à la chaleur et peut freiner la progression des incendies de forêt, tout en protégeant la faune et la flore autour.
Les forêts de chênes-lièges, appelées suberaies, participent à la régulation du cycle de l’eau, à la protection des sols et au stockage du carbone. Le liège est récolté tous les 9 à 12 ans sans abattre l’arbre, ce qui en fait une ressource renouvelable et durable.
Une activité historique dans les Landes
L’exploitation du chêne-liège a débuté en 1872 dans les Landes, avec l’arrivée d’ouvriers catalans spécialisés. Ils utilisaient le liège pour fabriquer des bouchons à la main, une activité artisanale rapidement devenue industrielle. Au XIXe siècle, la commune de Vieux-Boucau comptait sept usines de transformation du liège. À Soustons, jusqu’à 700 emplois étaient liés à cette filière dans une ville de 4 000 habitants. Avec la commune voisine de Tosse, elles ont constitué l’un des épicentres de l’industrie du liège en France pendant plus d’un siècle.
