entre traditions et folklore landais

Il est 20h, ce jeudi de fin juillet, il fait encore plus de 20°… le moment est idéal pour un petit rafraîchissement en terrasse avant d’entrer dans le « chaudron landais » et de rentrer dans la tradition de la Course Landaise.

PROFITER AU MAXIMUM DE VIEUX BOUCAU

Nous avons passé la journée en famille à Vieux-Boucau : vélo, pique-nique, baignade… la totale ! Avant de rejoindre notre appartement, on fait durer le plaisir en profitant simplement du lieu et de l’instant.

Cette sereine agitation ambiante est soudainement perturbée par l’arrivée sur la place d’une joyeuse banda. Sortie de nulle part et passant devant nous au rythme des cuivres et tambours, elle déambule en direction d’un endroit que nous ignorons. Nous choisissons de la suivre. Après quelques minutes d’un paséo collectif, nous finissons par arriver au pied des Arènes où la foule de vacanciers s’est donnée rendez-vous.

l’incontournable spectacle des Courses Landaises

Ce soir c’est l’incontournable spectacle des Courses Landaises. Notre soirée est libre, nous décidons de suivre le mouvement et de rejoindre les gradins. L’ambiance monte, soigneusement orchestrée par la banda qui a rejoint les travées. Jusqu’au moment le plus attendu : l’entrée dans l’arène de LA star de la soirée : Paquita, brune, jeune, pétillante, port de tête altier et … 250 kilos à la pesée tout de même. « Celle-là, elle a du gaz » me glisse mon voisin de gradins, visiblement habitué des lieux. C’est vrai qu’elle est pleine de vitalité. Autant dire qu’il doit pas faire bon croiser sa route !

« Attrape-moi si tu peux ! »

Croiser sa route, c’est exactement ce que ce sont mis en tête les coursayres du soir. « Ecarteurs » et « sauteurs » se jettent tour à tour dans l’arène pour aller défier Paquita et ses copines dans une sorte de remake « du chat et de la souris ». La règle du jeu est simple : s’approcher le plus près possible de la pimpante brune sans se faire « caresser ».

Rapidement, je comprends qu’il s’agit bien plus qu’un jeu. Je ne m’y trompe pas.

La Course landaise telle qu’elle est pratiquée sous mes yeux est un art localement vénéré, à mi-chemin entre sport et culture. Les coursayres en sont les dignes ambassadeurs ! Valeureux, courageux, téméraires… c’est au choix. Landais passionnés, ça c’est un fait. Ils finiront par donner le tournis aux vaches (non moins landaises), qui rentreront dans le cadre paisible de la ganadéria, récupérer et se préparer pour une nouvelle manche, la semaine prochaine.
 Entrés en curieux,  nous repartons de ces arènes plein d’enthousiasme, des lumières pleins les yeux, satisfaits d’avoir assisté à ce spectacle et ravis d’avoir goûté de l’intérieur à cette ambiance très «sud-ouest».

On y reviendra !